🚨 IA à l’école : la rentrée 2025 va vous surprendre (outils, lois, révélations) 🚨

C’est la rentrée, la salle des profs bruisse comme toujours de cafés serrés et de copies en retard.

Mais cette année, un nouveau sujet s’invite bruyamment dans les discussions : l’IA.

Pas juste des discussions sur les derniers gadgets high-tech. Non. Quelque chose de plus palpable arrive et inquiète bon nombre de nos collègues... Dès septembre, l’IA entre officiellement dans nos classes, encadrée par des lois, des formations et… quelques obligations inattendues.

Vous commencez sûrement à vous demander  : « Peut-on encore enseigner sans IA en 2025 ? »

Restez avec moi. La réponse pourrait bien vous surprendre…

Premier rebondissement : l’Europe frappe fort

Débutons par une bombe réglementaire. L’Europe vient de voter son fameux AI Act. C’est LA grande loi qui prétend mettre de l’ordre dans la jungle des intelligences artificielles.

En clair ? Tous les géants que vous connaissez déjà – ChatGPT, Gemini, Copilot – devront jouer cartes sur table.

• Comment ils apprennent.

• Quelles sources ils utilisent.

• Leurs biais (parce que, oui, un algorithme peut être partial).

• Et surtout : le respect de la vie privée de nos élèves.

Résultat ? La transparence devient la nouvelle règle du jeu. Imaginez pouvoir montrer à vos élèves comment une IA a construit sa réponse. Fini la boîte noire mystérieuse. Tentant, non ?

Et surtout cela ouvre le débat avec les élèves autour de son utilisation en classe et à côté. L'IA est là et croît de manière exponentielle. On ne peut plus l'ignorer , il faut donc apprendre à faire AVEC et faire peut-être même mieux : apprendre à devenir un enseignant/un élève plus efficace, grâce à elle !

Pendant ce temps, du côté de l’UNESCO (du 4 au 7 septembre à Paris), les experts mondiaux ont répété à l’unisson : l’IA doit augmenter, jamais remplacer, l’enseignant.

Rassurant ? Peut-être.

Mais avouez, vous ne l’aviez pas vu venir : même les “grands” tâtonnent encore et cherchent comment on va pouvoir l'utiliser à des fins positives et de croissance.

Rebondissement #2 : la France sort sa carte maîtresse

Passons maintenant au niveau national.Et là, accrochez-vous. La France dégaine sa charte officielle d’usage de l’IA à l’école. Et ce texte n’est pas un vague document destiné à prendre la poussière. Non. Il est acté depuis le mois de juin 2025 et expose les termes :

• Dès la 4e, les élèves suivront une mini-formation IA obligatoire sur Pix (la plateforme officielle si tu ne le savais pas déjà 😉)

• Les enseignants auront accès à des modules pratiques (création d’exos, repérage des biais, gestion des données)

• Les copies “corrigées par ChatGPT” sans accord ? Interdit. Hé non, il n'y aura pas de raccourci magique.

Et là, surprise : même si vous n’avez jamais touché une IA, vous allez devoir apprendre les bases.

Mais bonne nouvelle : ces formations sont concrètes et simples. Bref, pas de panique : personne ne vous demandera de coder un robot en Python la veille de votre conseil de classe.

Cependant, on connaît tous la qualité des formations institutionnelles, ainsi, je ne doute pas que les enseignants sachent rapidement l'utiliser de manière efficace 😄

Entre scepticisme et innovation: les outils qui séduisent les profs

Maintenant, parlons concret. Car la vraie question, c’est : « OK, mais ça change quoi pour moi demain matin ? »

Voici quelques outils I.A inattendus de votre rentrée et qui pourraient bien révolutionner votre manière de concevoir votre pratique :

• ChatPDF : Déposez un manuel ou un article, et hop ! L’IA résume, propose des QCM, ou retrouve la réponse page 14.

  Exemple vécu : un collègue a généré sa série d’exercices en… 45 secondes. Oui, 45.

• ClassPoint AI : intégré à PowerPoint, il crée des quiz, des sondages et des questions ouvertes en quelques mots. Résultat ? Vous animez vos cours en 2 minutes, même si votre seul réflexe tech jusqu’ici était « F5 » pour allumer le vidéoprojecteur.

• Quillbot : correcteur et reformulateur. Utile pour simplifier vos consignes ou aider vos élèves à reformuler, réécrire ou corriger leur texte. Avantage ? Instantané et (presque) sans douleur.

Et les “petits nouveaux” ? Teachology, SlidesAI, Gradescope… Ils débarquent en France avec des versions pensées pour l’éducation.

Avouez : vous commencez à sentir que la boîte à outils IA pourrait bien devenir votre nouvelle trousse préférée !

Vous pourrez retrouver un tutoriel et des explications de tous ces outils IA dans la partie "Outils IA pour la classe" ou sur ma chaîne Youtube Classe IA.

La surprise Du Ministère de l'Education: l’IA souveraine

Ah, mais attendez… La plus grosse surprise n’est peut-être pas là.

Le ministère prépare en douce un assistant IA français, public, “souverain”. Autrement dit : un outil officiel, sécurisé, accessible sur votre ENT ou sur une plateforme officielle pour tous les enseignants de France et de Navarre.

Il n’est pas encore en service ( Il devrait être disponible dès 2026) mais il existe des expérimentations dans certaines académies dès cette année.

Bientôt, chaque prof pourrait avoir accès à un “assistant IA” sur ENT ou plateformes officielles pour :

• Générer/expliquer des cours adaptés aux besoins de la classe française,

• Proposer des corrections ou des scénarisations pédagogiques adaptés au programme.

Rendez-vous en 2026. Et d'ici là… vous risquez d’en reparler à la machine à café, croyez-moi.

Albert, l'IA Educ Nat

Enseigner avec l’IA oui, tricher non !

Un dernier casse-tête à résoudre  : les élèves.

Car si nous, enseignants, voyons l’IA comme un allié, certains y voient une véritable "machine à tricher".

Les réponses copiées-collées ? Désormais grillées !

Pourquoi ?

Parce que les évaluations changent aussi. Plus de projets, plus d’oraux, plus d’exercices où il faut justifier ses choix.

Bref : impossible de se cacher derrière un texte généré automatiquement. Il va falloir prouver sa valeur et je trouve que c'est une chance

inespérée, en réalité car nos élèves vont devoir redevenir… créatifs.

Le Point Débat

Alors oui, avouons-le. Cette rentrée sent un peu la science-fiction : lois, chartes, quiz automatiques et assistants I.A publics. Beaucoup de changements à l'horizon et certainement la peur, pour beaucoup de collègues, de voir leur métier se transformer radicalement. Mais au fond, l’enjeu n’est pas de survivre à l’invasion des IA. L’enjeu, c’est de les apprivoiser.

Pour ma part, je vois l'IA comme une bibliothèque de livres que l'on peut utiliser pour améliorer nos contenus pédagogiques, adapter nos enseignements, les différencier pour chaque élève quelque soit son profil et gagner le temps que l'on perd aujourd'hui dans l'administratif (environ 30%) et retrouver enfin ce pour quoi on a signé, au départ : le temps de présence auprès de nos élèves.

Et vous, dans votre salle de classe : l’IA, vous la voyez plutôt comme une menace… ou comme une petite révolution qui vous libère du temps ?

Dites-moi ce que vous en pensez en commentaire et, si l'IA vous interpelle, ce que vous attendez qu'elle fasse pour vous concrètement. Avez-vous des besoins spécifiques que vous n'arrivez pas à faire paujourd'hui dans votre classe ? Comment pourrait-elle vous être utile ?

Merci, chers amis Profs, d'avoir lu ma première chronique d'actualité I.A & EdTech.

Vous pourrez la retrouver ici et sur YouTube, chaque dimanche soir !

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